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Facturation électronique : non, ce n’est pas une révolution coûteuse — mais c’est une obligation qui s’anticipe.

La facturation électronique arrive, et ce n’est pas (forcément) une révolution

À partir du 1er janvier 2026, la Belgique imposera à toutes les entreprises assujetties à la TVA l’utilisation du réseau Peppol pour l’envoi de leurs factures électroniques. Cette obligation légale concerne l’ensemble du tissu économique : indépendants, professions libérales, commerçants, TPE et PME.

Pourtant, une étude récente révèle que 2 entrepreneurs sur 3 ne sont pas encore prêts. En cause ? Le manque d’information, des idées reçues tenaces… et une certaine peur du changement.

Cet article a pour but de démystifier cette réforme et de vous expliquer, concrètement, comment l’aborder sereinement.

 

Idée reçue n°1 : “La facturation électronique va me coûter cher” — Faux.

L’un des principaux freins évoqués est le coût supposé élevé du passage à la facturation électronique. C’est faux.

Un abonnement mensuel à un outil conforme Peppol coûte généralement entre 20 et 30 euros. Et si vous êtes déjà équipé d’un logiciel de gestion (type Odoo, Yuki, Exact, etc.), il est probable qu’il intègre déjà un connecteur ou un module adapté.

Quant à l’implémentation technique, il s’agit souvent d’une intervention ponctuelle, de quelques heures seulement, lorsque la demande se limite à la mise en conformité Peppol.

En résumé : on est loin d’un projet à plusieurs milliers d’euros. La charge est modeste, surtout comparée aux risques liés à la non-conformité.

Idée reçue n°2 : “Je vais devoir gérer ça seul” — Faux aussi.

Un autre blocage fréquent : la solitude face à une obligation mal comprise.

Beaucoup d’indépendants ne savent pas par où commencer, surtout s’ils n’ont pas de comptable ou de partenaire IT. Résultat : la réforme est repoussée, ce qui renforce l’angoisse.

Or, il existe des accompagnements simples, clairs et rapides. L’enjeu n’est pas de devenir expert de Peppol, mais de vous entourer des bons interlocuteurs.

Un bon prestataire prendra le temps :

  • de vous expliquer ce que la réforme implique pour vous,
  • d’évaluer les solutions existantes,
  • de mettre en place un outil adapté à votre activité,
  • de vous former si besoin.

Quelques heures suffisent souvent pour transformer une obligation légale en une amélioration concrète de votre organisation.

Le vrai risque : attendre trop longtemps

Comme dans tout marché soumis à un afflux ponctuel de demandes, la pression augmentera à l’approche de l’échéance. Et les conséquences seront multiples :

  • Délai d’implémentation rallongé (prestataires saturés),
  • Augmentation des prix (sélection par la demande),
  • Choix limité de solutions,
  • Stress inutile en fin d’année 2025.

C’est une application classique de la loi de l’offre et de la demande : plus vous attendez, plus la mise en conformité risque de vous coûter cher — financièrement comme mentalement.

Ne pas paniquer, mais ne pas ignorer

La facturation électronique n’est ni une menace, ni une formalité à négliger. C’est une évolution administrative logique, qui vise à :

  • réduire la fraude à la TVA,
  • sécuriser les échanges,
  • automatiser les flux,
  • améliorer la transparence financière.

Mais comme toute transition, elle demande un minimum d’anticipation et de méthode.

Ne vous laissez pas paralyser par les discours alarmistes. Informez-vous, faites-vous accompagner, choisissez une solution adaptée. Et surtout, agissez avant d’être dans l’urgence.

Besoin d’y voir plus clair ? Parlons-en.

Chez Sous les Remparts, nous accompagnons les indépendants et petites entreprises dans leur transition vers la facturation électronique.

Notre approche est simple :

  • Pas de jargon,
  • Pas de solution surdimensionnée,
  • Une mise en conformité rapide et concrète.

Parce que notre métier, c’est justement de transformer les contraintes en solutions concrètes, pour vous faire gagner du temps — et de la sérénité.

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